Toujours en tête depuis presque 30 ans, la chaudière à gaz est apprécié par les français avec environ la moitié des ménages qui en sont équipés. Véritable reine du chauffage, les prix du gaz temporairement à la baisse, n’ont pas contesté son essor. Cependant, même si la chaudière à gaz reste un bon choix, une évolution permanente de ces appareils est en route.
C’est la préféré des français, elle rassure grâce à sa durée de vie, son confort et son ergonomie. Reine des solutions de chauffage en France avec 44% de foyers équipés, la chaudière à gaz est l’appareil le plus choisi, toutes catégories confondues.
Ce succès s’explique par une énergie très accessible, un réseau de distribution de gaz qui couvre actuellement les trois quarts de la population. Il se justifie aussi à travers son renouvellement technologique qui a permis de conserver les chaudières à gaz dans la concurrence et même dominer cette dernière.
En effet, depuis quelques dizaines d’années, les fabricants ont réussi à optimiser le fonctionnement de leurs appareils à coup d’innovation. D’abord avec les modèles Basse Température, avec une eau de chauffage à 40°C au lieu de 60°C pour un chauffage classique. Ainsi, une économie de 15% peut être réalisée, uniquement en cas d’installation de radiateurs basse température, ou d’un plancher chauffant, non éligibles au crédit d’impôt.
Mais la vraie révolution fut la mise au point de la technologie de condensation, que l’on peut aussi appliquer aux modèles à bois ou à fioul, elle consiste à récupérer la vapeur d’eau produite lors de la combustion pour chauffer l’eau de retour, plus froide, des radiateurs arrivant dans la chaudière. Cette technique permet à certains appareils d’avoir un rendement de 110%, ce qui représente une progression de plus de 30% de leur efficacité. Moins exploitée sur le marché, la combustion pulsatoire est paradoxalement la plus efficace. Sans brûleur à gaz, la chaudière à gaz pulsatoire marche grâce à la micro-combustion, un échange thermique amélioré qui permet d’économiser jusqu’à 40% de gaz en comparaison avec une chaudière classique.
Les principales catégories d’appareils
Chaudière murale ou au sol ?
Une chaudière murale se révèle plus compact et légère, elle peut se placer en hauteur ou dans un placard spécifique, elle est parfaite pour les appartements ou les petites maisons. Grâce à leur faible puissance, elles font très peu de bruit, en sachant qu’il y a des modèles encore plus silencieux. Comme elles sont moins résistantes que les chaudières au sol, le mieux est de faire des branchements accessibles par l’avant afin de faciliter la maintenance.
Concernant les chaudières au sol, elles sont plus encombrantes et contraignent logiquement un emplacement adapté, par contre, ces modèles de chaudières sont plus solides et puissants. Deux à trois fois le prix d’une murale, une chaudière au sol chauffe de plus grands espaces et possède une durée de vie supérieure.
Chaudière instantanée ou accumulée ?
Bien que certains modèles ne produisent uniquement du chauffage, d’autres font instantanément de l’eau chaude sanitaire. Ces chaudières peuvent accumuler une réserve d’eau chaude intégrée ou non à l’appareil ou bien produire une eau chaude instantanée grâce à un système de serpentins qui réchauffe l’eau à la demande.
Au niveau du prix
Le coût des appareils dépend de leur puissance et de leur efficacité. La fourchette est grande, de 1 500 à 6 000 € en moyenne. Les modèles basse-température, à gaz pulsatoire ou à condensation sont les plus chers (3 000 à 6 000 €) à l’achat mais se rentabilisent rapidement.
Il est compliqué de déterminer combien coûte la consommation de gaz au quotidien, premièrement parce que son prix fluctue, et deuxièmement, car tous les cas sont différents en fonction du type de chaudière et du profil énergétique et architectural du logement. Néanmoins en guise d’information, les tarifs du kWh de gaz en 2016 étaient d’environ 5 centimes. La consommation moyenne d’un logement variant approximativement entre 10 et 20 000 kWh par an, la facture annuelle d’un foyer chauffé au gaz oscillerait entre 500 et 1 000 €, abonnement inclus. Si vous souhaitez remplacer votre ancienne chaudière à gaz par un nouveau modèle plus performant, vous pourrez bénéficier des subventions lors de son achat et de son installation. Hormis les aides de l’Anah, des collectivités territoriales, la TVA réduite et les prêts bonifiés, un crédit d’impôt de 30% peut être accordé pour l’installation d’une nouvelle chaudière à condensation.
Qui contacter ?
Pour l’installation, il faut appeler un professionnel compétent. Pour les identifier, assurez-vous que l’entreprise a fait l’objet de certification reconnue par l’état comme Qualigaz qui référence sur son site internet ses installateurs agréés.
En ce qui concerne la réception du gaz, vous pouvez directement vous adresser au gestionnaire de réseau de distribution ou à un fournisseur de gaz naturel. Pour connaître ceux qui servent dans votre commune, rendez-vous sur www.energie-info.fr. Dès que le raccordement est effectué, un contrat de fourniture de gaz vous sera alors proposé avec une palette d’abonnements selon l’évaluation de vos consommations futures.
Opter pour une chaudière à gaz
Grâce à une large variété de puissance, les chaudières à gaz peuvent couvrir presque tous les besoins. Du simple appartement à la grande demeure, elles imposent tout de même l’installation d’un circuit d’eau chaude et des radiateurs.
Le choix d’une chaudière à gaz est intéressant lorsque plusieurs facteurs s’accumulent : des besoins de puissance conséquents, une disponibilité de l’énergie convenable, pouvoir créer facilement un circuit de chauffage central, ou en rénover un. Il permet aussi de profiter d’un fonctionnement autonome et d’un chauffage homogène et confortable pour un minimum de maintenance.